Après des retrouvailles ... [Libre]

Lucy venait de sortir du cabinet du barbier et marchait maintenant dans les rues, la tête cachée par son chapeau au cas où elle croiserait le Juge Turpin ou son bailli ... Elle marchait, dans toutes les rues de Londres, partait au marché puis repartait. Il pleuvait, comme toujours à Londres, il y avait des couples, des mendiants, comme elle l'était avant ... Elle l'avait retrouvé, lui, son mari, l'homme accusé à tort et exhilé au bout du monde, il était revenu. Mais elle ignorait son ivresse de vengeance, de rancoeur en lui ... Et si elle le découvrait ? Elle ne pourrait, car elle ne le croirait jamais, pas Benjamin, pas lui. Elle repensa à Mrs Lovett qui avait tentée de la tuer, pourquoi avait-elle voulue faire une chose pareille ? Elle connaissait Mrs Lovett depuis longtemps, elle ne se doutait de l'amour qu'éprouvait celle-ci pour Benjamin, en y réfléchissant bien, elle ne se doutait de rien de ce qu'il se tramait ... Lucy marchait, et réfléchissait tant qu'elle ne savait où elle allait, et lorsqu'elle reprit ses esprits, elle découvrit qu'elle se trouvait dans la rue où se trouvait le Tribunal, là où Benjamin avait été jugé et condamné, un souvenir macabre qu'elle n'aimait pas se remémorer ... Tout ce souvenir s'ensuivait de celui où elle s'était retrouvé à l'hôpital, un traumatisme l'ayant atteint après le départ de son mari et la perte de la garde de sa fille, en comptant le viol du Juge Turpin qu'il lui avait infligé lors d'une soirée ... Elle était sortie de l'hôpital, beaucoup la croyait folle, mais c'était faux, elle n'était qu'en colère, en répit, et en deuil ...

La porte du tribunal s'ouvrit alors dans un immence resommement .En effet , la rue etait deserte et le temps mossade qui reignait accentuer cet effet de rue "d'outre tombe" .
C'est laors qu'une silouhette feminine s'en degaga a toute vitesse suivit , quelques seconde a peine plus tard , de cinq ou six agents de la police Londonniennes .
Le moment precis ou Gabrielle se retourva au milieu de la rooute pavée sans meme savoir dans quelle direction de hazard elle ira , la fit paniquer les la premier option se presentant serait la bonne .
Le cours de sa pensée ne fut pas achevée quand une dame , une des rares a l'allure plutot simple et non snobe , marchait paisiblement au loin .
Elle fit un rapide mouvement de tete pour voir comment ce presentait la situation derriere elle et accouru vers la dame en question qui , semble t'il , etait encore passer inapercue .
Son premier reflexe de desespoire fut de s'accroupur derriere la large robe de la femme :

-Cachez moi !

Le ton etait comme imperatif mais avec un pointe d'affolement, une note de peur et une pincée de suplication !

Lucy ne vit pas tout de suite une femme sortir du tribunal, suivie presque d'une dizaine de policiers à ses trousses. Elle marchait toujours, quand elle entendit des coups de sifflets venant de policiers et une femme rousse courir. D'ailleurs, celle-ci sema les hommes qui la cherchaient des yeux, mais à peine Lucy ne put s'en aperçevoir que déjà, elle sentit quelque chose s'aggriper à sa robe derrière elle. Elle fut surprise et ouvrit la bouche de stupeur avant de tourner la tête, c'était la femme échappant aux policiers qu'elle venait d'aperçevoir parmis les rues près du tribunal. Celle-ci lui demandait de la cacher, mais où le pouvait-elle ? Lucy avait tout de même conscience du sort qu'attendait la jeune femme si on l'attrapait, elle en avait déjà vécu de mauvais souvenirs par l'arrestation de Benjamin ... Elle devait l'aider. Elle réfléchissa en vitesse, si les policiers les retrouvaient toutes les deux, le sort de la femme inconnue serait affreux tandis que Lucy, les policiers la reconnaîtrait ou pire, le Juge Turpin ... Il fallait faire vite, elle regarda la jeune femme et lui chuchota :

- Venez avec moi ...

Elle tint sa robe afin de courir avec la femme rousse avant de l'entraîner dans des rues plus loin, vers des impasses plutôt pauvres que mêmes les policiers n'osaient pas traverser, voulant tenir une certaine fierté de leur part, ainsi que de leur situation. Ici, Lucy commença à marcher plus calmement et demanda à la jeune femme :

- Pourquoi vous couraient-ils après ?

En effet , comme les rues Londonniennes lui etaient plus qu'inconnues , elle ne rechignia pas le precieux coup de main que la jeune femme lui avait si impulsivement tendu !
Une fois la source de danger eloignée , rien de tel qu'un ralentissement de pas en guise de repos bien merité :

-Et ben !C'etait moin une ! hein !

Le langage de Gabrielle aurait pu choquée quelqu'un qui avait recu une education autre que la sienne , c'est a dire plutot pauvre et liberale !

-Apres l'evasion des prisons de Pekin , des fusillades de Casablanca et de la potence de paris et de Madrid !Ce fut presque la corde mais cette fois dans le chic de Londres !

L'inquietude etait toujours au beau fixe et la precipitation de ces pas le traduissait bien .

-Mais ne tardons pas trop ici !Ca vaut mieux pour nous deux hein !Parce que ...maintenant toi aussi tu est dans le coup du vol des pommes du vieille epicier du coin de la rue !

Lucy la regarda avec un sourire, elle marchait dans le temps parfois dans ses villes après l'exhil de son mari ... Elle en connaissait donc quelques chemins. La jeune inconnue à côté d'elle semblait avoir un long passer dans le vol, et son caractère amusait Lucy. Certes, elle ne semblait pas avoir eu une éducation stricte de noble, mais Lucy ne la blâma pas, loin de là ! Elle appréciait ce genre ...

- Vous semblez avoir du vécu mademoiselle ... lui dit-elle en souriant

Puis elle ria discrètement à la remarque de la jeune femme sur l'insinuation de sa complicité, elle n'avait pas tort ! Elle l'avait aidé à échapper au policiers ...

- Oh vous savez, il ne risque pas de nous trouver dans ces coins ...

Puis elle ajouta après maintes réflexions :

- Comment vous appelez-vous ?

Son instint plutot "sauvage " la poussa a se mefiait de quiquonque !Meme des amies ou autres gentes dames qui aidait les autres sans meme savoir pourquoi au final .
La simple idee de devoir prononcer son nom lui filait des frissons le long de l'echine et lui faisait serrer les poings .Mais avec un ton qu'elle voulut aimable , elle retorqua rapidement voir incomprehensiblement .

-Kinster , Gabrielle de prenon .

Les facheuses habitudes ne l'avait guere apprise a en demander autant car il faut bien l'avouer , la plupart du temps , c'etait le moindre de ces soucis que de savoir l'etat civile de la personne d'en face !Elle continua alors malgre elle sur un ton sec comme pour paraitre reconnaissante du geste :

-Chui Francaise ...et je ...suis dans le petrein !Pour rester correcte ...

Lucy l'écouta attentivement, les deux jeunes femmes avaient changés de quartier entre temps. Elle s'appellait donc Gabrielle, c'était un joli prénom, et elle était française, Lucy avait déjà visité Paris lors d'un voyage, et elle avait adoré cette ville, charmante, rayonnante et pleine de beauté, la France elle-même était réputée pour ses jolies villes et paysages, et par son histoire, quoiqu'elle avait eut beaucoup de conflits comme la Couronne d'Angleterre :

- Oui je vois ça ... lui répondit-elle en souriant en coin, lorsque Gabrielle affirma qu'elle était bien dans le pétrin

Elle voyait que Gabrielle se méfiait un peu d'elle, elle lui expliqua :

- Ne craignez rien de moi, croyez-moi, j'ai eu affaire avec la justice moi aussi ... Enfin, ce n'est pas tellement moi...

Elle decida de s'arretter definitivement et s'adossa a un mur donc les pierres etaient d'une incroyable epaisseur .

-Mouais ...Qui donc dans ce bas monde n'a jamais eut de compte a rendre a ces rats d'egous !

Elle se redressa et regarda au coin de la rue.Son regard devint comme paniquer et elle marchait d'un pas frenetique d'un cote a l'autre de l'etroite rue .

-J'peux plus rester la !Il faut que je retourne au port !Ou est le port d'abord !

D'un ton emporté , elle s'etait rapprocher de Lucy d'un pas vif et le regard plutot determiner .

Le Port ? Il fallait traverser maintes ruelles pour y arriver, mais elles pouvaient faire le chemin jusque là-bas sans aucun problème, à cette heure-ci, aucun policiers ne vagabondaient. Elle regarda Gabrielle et lui dit :

- Suivez-moi

Ainsi, elle partit vers une petite ruelle, qui menait au port. On trouvait des mendiants à chaque coins de rues, ce n'étaient pas les quartiers les plus aisés, mais elles les connaissaient bien ce genre de quartiers ...

Elle la suivit alors sans hesiter .Il est vrai que les rues aux allures d'impasse semblaient tres loin des beaux quartiers qui faisaient la reputation de la capitale Britanique !

-Mais dites moi , il m'est difficile de comprendre comment une dame de votre rang peu se souvenir de tels parcours alors qu'elle doit y mettre les souliers plus que rarement ! Vous avez donc une memoire hors norme ?

Elle esquiessa un sourire malin tout en essayant de rattrapper le pas rapide de Lucy .Au fur et a mesure qu'elles avancaient , Gabrielle continuait de se retourner sans cesse nerveusement .Enfin , le port montra le bout de ces quais .

Gabrielle de marquer un point et de toucher en pleine cible sensible. Lucy ne s'arrêta pas pour autant, ne détourna pas le regard, marchant toujours en direction du port et répondit :

- C'est une histoire compliqué ...

Puis elle ajouta

- J'errais ici pendant un long moment

Elle n'etait guere placer pour juger qui que ce soit !Au contraire , l'affirmation de la jeune femme lui fit comprendre qu'elle commencait a l'apprecier .

-Pourquoi faut t'il que ca soit toujours les gens qui ont souffert qui soient les plus intelligents et les plus integres ?

La phobie militariaine de Gabrielle etait maintenant totalement estompée .Ceci pour dire qu'elle s'interressa d'avantage a la jeune femme qui l'avait si instinctivement aider .

-Nous sommes un peu dans le meme cas vous et moi !Bien que moi ...Je le soit toujours !La cavalcade a droite et a gauche c'est ma vie !Que voulez vous !

Elles arrivairent sur les quais .Gabrielle parut alors totalement confuse .Sa tete effectuait un mouvement frenetique de gauche a droite .

Lucy souria en coin, marchant toujours vers le port et enfin, elles arrivèrent à destination. Il y avait encore un bateau à quai parmi d'autres et Lucy réfléchissa, Gabrielle voulait-elle vraiment quitter Londres ? Si elle pouvait elle aurait pu l'héberger au moins pour quelques temps, mais hélas elle ne le pouvait, entre Benjamin et enfin Mrs Lovett, cela aurait été difficile, surtout si la jeune femme est en situation pas très favorable avec la justice, cela aurait été mauvais pour Benjamin ... Il ne devait pas être retrouvé pour être ré-exhilé ou pire cette fois, tué. Lucy regrettait énormément de ne pouvoir aider plus cette jeune femme :

- Vous voulez vraiment quitter Londres ? lui demanda-t-elle

Cette fois , son desaroi face a la situation fit qu'elle n'entendit peut etre pas la question de Lucy !
Elle s'avancait d'un quai a un autre en courant presque et en ralant tout haut cette fois comme si le fait de se faire reperer etait le dernier de ces soucis !

-Ma vieille coque !Ou est ma vieille coque !

Ce fut une fois a l'arriver du fond du port qu'elle daigna enfin a ce faire un raison .Ce fut avec les bras ballant d'abord , puis avec une colere qu'elle se renquit vers la jeune femme .

-C'est pas possible !!C'est pourtant ici que je l'ai laisser !

SOn regard vira au rouge

Lucy la suivait sur les quais, les mains se tortillant, regardant autout d'elle d'un oeil anxieux, gêné, craintif même. Craintif dans le sens où elle avait peur que des officiers retrouvent Gabrielle ici avec un peu de malchance. Elle chercha la barque aussi des yeux, ne sachant à quoi elle ressemblait, remarquer, c'était une barque comme les autres !

- Peut-être ne sommes-nous pas dans le bon quai, elle doit bien être quelque part

Bon, si ça tournait mal, Lucy pensa qu'elle emmènerait Gabrielle chez elle, afin que la jeune femme poursuivit par la police ne l'enferme pas !

Elle s'imperompit et ferma les yeux quelques instant pour dire de se metrisée :

-Ce n'est pas une simple barque !C'est mon seul toit !Une bicoque bien utile !Bah tant pis !

Elle baissa la tete et se mi sur le depart .Elle reprendrait son errance habituel .Apres tout , ce n'etait pas la premier fois qu'elle vivrait sur le qui-vive !

Lucy était vraiment embêtée pour la jeune femme et malheureusement elle ne pouvait l'héberger sur son toit pour l'instant ... Une idée lui vint àl'esprit souainement, Lucy avait assez d'argent depuis quinzes ans auquel elle n'avait pas touché, et cela suffisait largement afin de payer quelques nuits dans une sorte d'hôtel dans la rue de Fleet Street ! Elle lui dit alors :

- Je peux vous payer si vous voulez quelques nuits à l'hôtel près de chez moi, en attendant de retrouver votre barque !

Elle lui souria, d'un sourire en coin

Les mains de Gabrielle venrent s'agiter nerveusement devant elle .

-Ah nan nan nan et nan !Pas question !Je ne veux pas avoir de compte a rendre a qui que ce soit !Meme a la couronne d'Angleterre !

Elle entreprit alors de partir .Elle trouverai bien un coin tranquille que les habitants et les gardes oubliaient pour la nuit .

Lucy fut surprise, elle ne comptait aucunement avoir de compte à rendre ! Cela aurait été d'un culot de sa part ...

- Oh non non ! Vous n'aurez aucun compte à me rendre, mon geste est tout à fait normal je n'attends rien en retour

Mais Gabrielle ne voulu rien entendre :

Nan nan ma p'tite dame !J'ai l'habitude de se genre de plan !D'accord je vous suis reconnaissante de m'avoir planquer c'est deja beaucoup !A la revoyure !

Gabrielle s'enfonca alors dans la brume qui reignait sur le port .Tout en marchant , elle songa a un endroit qui serait desert a cette heure .Peut etre que si elle s'eloignait un peu du centre ville , elle trouverai refuge dans une impasse ou quelques chose du genre en attendant que le soleil se leve pour y voir plus clair !

Lucy se sentit mal de ne pouvoir l'aider. Elle regarda Gabrielle, il commençait à se faire tard et Benjamin était encore à la maison ... Mais elle ne voulait laisser cette femme seule, surtout qu'elle risquait de se faire attraper !

- Vous en êtes sûre mademoiselle ? demanda-t-elle eune dernière fois

A la vitesse ou elle marchait , elle avait deja disparu en direction de la peripherie de la ville .Ces pas raisonnaient sur les pavés humide.Elle entreprit alors , a risque tout de meme , les rues qui avait l'aire plutot modestes vois vetuste de la ville .

Suite je sais pas encore ou !

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